Passerelle de la Joux-Verte

L’écluse de la Joux-Verte était un barrage-voûte créant un lac artificiel permettant de libérer de grandes quantités d’eau sur les billes de bois servant en contrebas à l’exploitation du sel. Il a été construit au-dessus de Corbeyrier dans les années 1695 et s’est effondré lors d’une grande crue en 1945.

Le groupement forestier des Agittes, qui aménage un sentier de découverte dans la région de la Joux-Verte, a imaginé la création d’une passerelle permettant de relier les deux parties de la vallée.

Les deux culées sont fixées sur un éperon rocheux contre lequel s’arcboutait autrefois le barrage. La stabilité des culées est assurée au moyen d’ancrages en traction qui sont appuyés sur des micropieux.

La passerelle repose sur deux câbles porteurs principaux. Un troisième câble stabilisateur et un système de distanceurs permettent d’assurer la stabilité transversale de la passerelle et d’éviter la rotation de l’ouvrage.

Le tablier est formé d’une auge en bois constituée de carrelets horizontaux pour la dalle et de liteaux pour le garde-corps, tous issus des mélèzes locaux, coupés sur place, puis assemblés par les forestiers.